KOP Maki-e « Tominomori Sukeemon Masakata » Limited Edition 30 pieces
6300€ 5250€HT
La société Sailor Pen présente une édition limitée KOP en maki-e, ornée d’une image de Tominomori Sukeemon-Masakata, telle qu’on peut la retrouver sur la gravure sur bois d’Utagawa Kuniyoshi. Ce magnifique exemplaire est réalisé en Taka Maki-e sur un KOP réalisé par l’atelier Matsuzawa hokoan.
30 pièces seulement dans le monde.
Découvrez la fusion de l’art traditionnel japonais et d’un savoir-faire exceptionnel avec le stylo plume Sailor 1911 King of Pens Ringless Ukiyo-e Tominomori Sukeemon-Masakata. Ce stylo en édition limitée, qui fait partie de la prestigieuse série King of Pens de Sailor, rend hommage au légendaire samouraï Tominomori Sukeemon-Masakata, figure centrale de l’incident historique d’Ako. Le design du stylo s’inspire de la gravure sur bois ukiyo-e d’Utagawa Kuniyoshi, capturant l’essence de l’art de la période d’Edo.
Fabrication artisanale avec la laque Iwate Urushi
Chaque stylo est méticuleusement fabriqué à la main à l’aide de la laque Iwate Urushi, provenant de la célèbre région de Johoji, dans la préfecture d’Iwate, au Japon. Cette région est réputée pour produire environ 80 % des laques du Japon, et les techniques de récolte sont reconnues comme patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. L’application du Taka Maki-e – une technique consistant à superposer la laque avec des poudres de charbon de bois et d’étain – crée un effet tridimensionnel en relief, donnant vie à l’image du samouraï sur la surface du stylo.
Caractéristiques et symbolisme du stylo
Design sans anneau : Le stylo est doté d’un corps et d’un capuchon élégants, sans anneau, qui soulignent son élégante simplicité.
Construction en ébonite : Fabriqué en ébonite de haute qualité, le stylo offre une prise en main chaleureuse et confortable.
Plume en or 21 carats : Équipé d’une plume surdimensionnée en or 21 carats, ce stylo offre une expérience d’écriture douce et luxueuse.
Édition limitée : Ce stylo plume fait partie d’une édition limitée, garantissant son exclusivité et sa valeur de collection.
Tominomori Sukeemon-Masakata fut un personnage clé de l’incident d’Akō, un événement majeur de l’histoire et de la culture japonaises. Faisant partie des quarante-sept rōnin, il participa au raid coordonné visant à venger leur maître, Asano Naganori.
Son rôle dans la célèbre vendetta, qui culmina avec l’assassinat de Kira Yoshinaka, consolida sa place dans le récit légendaire. Tominomori est souvent immortalisé par des estampes ukiyo-e , notamment par des artistes de renom comme Utagawa Kuniyoshi . Ces estampes, qui ont contribué à populariser l’histoire, le représentent en pleine action avec ses compagnons samouraïs, capturant ainsi les idéaux de loyauté et d’honneur du bushidō que cet incident incarne désormais.
L’ incident d’Akō , connu sous le nom d’histoire des quarante-sept rōnin, est un exemple marquant d’adauchi, ou vendetta, dans l’histoire japonaise. Cet événement, survenu le 31 janvier 1703, est souvent cité, aux côtés de la Revanche des frères Soga et de la vendetta d’Igagoe, comme l’un des trois grands récits de vengeance.
Le récit est centré sur un groupe de samouraïs sans seigneur qui cherchaient à venger leur maître, Asano Naganori, le daimyō du domaine d’Akō. Asano fut contraint au seppuku (suicide rituel) après avoir agressé Kira Yoshinaka, un puissant dignitaire cérémoniel, lors d’un incident public au château d’Edo. Après la mort d’Asano et la prise de son domaine, ses serviteurs furent abandonnés et devinrent rōnin.
Pendant plus d’un an, les anciens vassaux planifièrent leur vengeance avec une précision méticuleuse. Ils finirent par assassiner Kira, puis se rendirent volontairement aux autorités. Cet acte, bien que constituant une violation flagrante de la loi du bakufu (shogunat), suscita l’admiration générale du public pour la loyauté indéfectible des rōnin. Face à ce dilemme politique, le shogunat opta pour une solution nuancée. Plutôt que d’exécuter ces hommes comme de simples criminels, les quarante-six rōnin survivants obtinrent le droit honorable de se faire seppuku, leur permettant ainsi de mourir dignement.
Cette histoire vraie est devenue un pilier culturel, symbolisant les valeurs fondamentales du bushidō : loyauté, sacrifice et honneur. Sa popularité, qui a connu un essor considérable pendant l’ère Meiji, a contribué à consolider sa place dans l’identité et le patrimoine nationaux japonais.
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Informations complémentaires
Poids | 0,5 kg |
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Dimensions | 25 × 5 × 20 cm |
Taille de la plume | M |